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[EXTRAITS]

« Je serai toujours l’ami d’Israël ». Cette phrase désormais célèbre de François Hollande sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion en Israël s’inscrit dans la politique actuelle de la France à l’égard d’Israël. En plus des relations qui les unissent actuellement, la France et Israël souhaitent en effet développer leurs liens sur le plan économique et culturel. Pourtant, des recherches de NGO Monitor, institut de recherches basé à Jérusalem, montrent que  la France finance également des organisations non gouvernementales (ONG) qui mènent des activités politiques ayant pour effet de saper la mise en œuvre des politiques françaises au Proche-Orient.

S’agissant de politique intérieure, et bien que la France soit l’un des seuls Etats au monde à sanctionner pénalement l’incitation au boycott d’un pays, l’AFD finance également des organisations comme la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine ou l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) qui mènent des campagnes visant à boycotter les produits israéliens. L’AFPS, dont le but officiel est d’agir « pour une paix réelle et durable, en lien avec le peuple pales­tinien et ses repré­sen­tants légi­times au Proche-Orient fondée sur l’application du droit international » parle également de « Juif bourreau », de « camp d’extermination de Gaza » et compare l’Etat d’Israël à Hitler avec « sa propre solution finale ». En 2012, l’AFPS a reçu 139.550 € de l’AFD.